Dans un texte que je croyais innocent, j’ai trouvé un mot avec un sens inattendu. J’ai fait comme d’habitude : j’ai regardé dans le dictionnaire. Et je n’en ai pas cru mes yeux. Voici ce que j’ai vu dans le Dictionnaire historique de la langue française : Prestige, n.m. est emprunté (1372) au latin praesti- gium « charlatanisme, imposture » et « illusion », neutre singulier refait à partir du féminin pluriel praestigiae qui désigne des fantasmagories et aussi des tours de passe-passe… Je suppose que j’aurais dû y penser : prestidigitateur doit être un tour de passe-passe réalisé avec les doigts… Mais quand même, tout s’explique, non ? L’article se termine par : Aujourd’hui, la langue publicitaire l’emploie abondamment pour qualifier les produits qu’elle veut valoriser. On ne peut mieux dire !
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Préface
Gentil lecteur, mon ami, mon frère, gentille lectrice, mon amie, ma sœur, ce livre, m’ont dit les éditeurs, n’est pas publiable. ArchivesTitres
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